Monthly Archives: June 2016

La concurrence dans le domaine dentaire

L’article cite Mme Duval, présidente du Regroupement des hygiénistes dentaires du Québec (RHDQ) qui mentionne “Il n’y a pas de concurrence dans le domaine dentaire actuellement…” La majeure partie de l’article porte justement sur la comparaison de coûts pour des services dentaires dispensés par différents dentistes. Cette liberté de choix du patient ne génère-t-elle pas une certaine “concurrence” entre les dentistes?

Le tourisme dentaire; l’économie à quel prix?
Tel que décrit précédemment, il est difficile pour le patient d’évaluer la qualité des services qu’il reçoit ou se fait proposer même si, en apparence, les plan de traitement semblent similaires. Il peut exister des endroits (autres pays) où il est possible d’avoir des soins de qualité à moindre coût mais ce n’est pas le cas partout. À noter que la qualité de dentisterie générale et spécialisée disponible au Québec est parmi la meilleure qui soit au monde.
Qu’arrivera-t-il au patient qui entreprend une réhabilitation dentaire majeure dans un autre pays et qui, une fois revenu au Québec, éprouve des problèmes? Qui est responsable d’un plan de traitement élaboré par un autre praticien, de la qualité des travaux effectués, de l’entretien et du suivi post-opératoire? Le dentiste québécois qui fait le suivi des travaux entrepris ailleurs sera-t-il fautif parce qu’il a accepté de suivre un patient et a tenté de l’aider mais, à la base, les travaux initiaux ne répondaient pas aux standards d’ici et sont voués à l’échec à plus ou moins long terme.

Prenons l’exemple le cas d’un pont sur implants qui s’avère être un échec après quelques années seulement. Qui serait responsable de cet échec? Si les dentistes “locaux” ne désirent pas s’aventurer à superviser des traitements entrepris ailleurs, qu’arrivera-t-il à ces patients qui font du tourisme dentaire? Vont-ils continuer leur suivi dans d’autres pays? De telles solutions en apparence économiques au départ peuvent s’avérer très coûteuses à moyen ou long terme.

Le tourisme dentaire est-il aussi avantageux qu’on le pense?
Les patients n’ont pas facilement la possibilité d’évaluer la qualité des services, traitements  et matériaux utilisés dans d’autres pays. En France, une enquête  a révélé que les produits utilisés dans la fabrication des prothèses dentaires  dans certains pays étaient de qualité inférieure et pouvaient même être dangereux pour la santé. L’utilisation de certains de ces matériaux est interdite en France. Devant le phénomène de fabrication de prothèse par des laboratoires hors frontières qui sont incontrôlables, certains pays exigent même des dentistes d’avoir des “certificats de traçabilité” pour prouver l’origine des prothèses et le contenu des matériaux utilisés dans leur fabrication. Même à cela… un nouveau marché noir se développe pour cette “certification”.

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Proposition d’une nouvelle grille de classification des altérations dentaires

Mutilations soustractives

Les altérations dentaires volontaires, ou mutilations dentaires, sont un phénomène culturel toujours d’actualité qui intéresse depuis longtemps les anthropologues (Magitot, 1880). Depuis le XIXe siècle, des classifications ont été élaborées, basées sur des types morphologiques issus de zones géographiques ou de synthèses incomplètes [3, 4] (fig. 1).
Dans un souci de clarification et d’actualisation, l’objectif de notre travail est de proposer une classification morpho-descriptive et évolutive alliant précision et exhaustivité, dont la structure permet un référencement rapide par l’utilisateur.
Proposition d’une nouvelle grille de classification des altérations dentaires volontaires en anthropologie

1. Exemple de classification élaborée au début du XXe siècle [4].

Notre classification morpho-descriptive est fondée sur une répartition en types et sous-types, selon l’aspect de la dent après traitement mutilatoire. Leur désignation respecte ensuite un code alphanumérique à plusieurs étages :
1. Désignation de chaque famille, type ou sous-type par une unique lettre.
2. Chiffres réservés uniquement aux nombres.
3. Utilisation de parenthèses pour combiner des sous-types de même niveau en créant des bifurcations.

Description des altérations
Notre classification s’organise autour de cinq familles d’altérations.
1. Les coronoplasties désignent toute altération des tissus dentaires destinée
à modifier la forme de la couronne, sans la supprimer totalement.
2. Les améloplasties présentent une profondeur moindre, approximativement l’épaisseur de l’émail.
3. Les ornements désignent la mise en place sur la dent d’une pièce cosmétique.
4. Le laquage désigne l’application d’un enduit teintant recouvrant la totalité ou une …

Bien choisir un compresseur pour votre cabinet dentaire

L’utilisation de compresseurs  air dentiste oblige à soumettre les équipements à des opérations de contrôle régulières. Le praticien a l’obligation de maintenir constamment son matériel en bon état et de procéder aux vérifications adéquates aussi souvent que nécessaire. Le praticien engage sa responsabilité en cas de dommage vis-à-vis des personnes ou des biens.

Pour démarrer, nous allons tout de suite dire qu’il n’est pas raisonnable, pour des raisons d’hygiène, d’efficacité et de sécurité, de faire aujourd’hui l’acquisition d’un compresseur lubrifié (à huile) ou qui ne comporterait pas de système de dessiccation (assécheur).

Pourquoi ? Tout simplement parce que vous êtes un professionnel de santé !
Que de l’air chargé de traces d’huile, ne permettrait pas de bonnes adhésions de vos composites, cela abîmerait aussi vos équipements… Que de l’air chargé d’humidité, ne peut que véhiculer des germes et corroder bon nombre d’organes techniques, de vos équipements, mais aussi du compresseur lui-même. La photo ci-dessus, montre l’intérieur d’une cuve de compresseur complètement rouillée, avec un risque d’explosion !

Il faut savoir que sous nos latitudes, l’air ambiant est chargé d’humidité, nous avons environ 40 à 60 % d’hygrométrie dans l’air en France. Ce qui veut dire que votre compresseur vous “donnera” un petit verre d’eau par jour, à température ambiante, voire un bon verre d’eau, s’il se trouve dans un placard non ventilé. De plus, l’air comprimé par le piston du compresseur, sort à près de 80°C du cylindre avant son entrée dans la cuve, ce qui veut dire que si l’on ne dispose pas d’un système de refroidissement et de dessiccation entre cylindre(s) et cuve, on se retrouvera dans celle-ci en milieu chaud et humide. Tout ce qu’il faut pour de “bonnes cultures” de germes. Cela ne semble pas compatible avec de la chirurgie !

Une déclaration de mise en service. Il s’agit d’une déclaration de conformité aux exigences relatives à l’installation et à l’exploitation des appareils sous pression. Elle a lieu avant la mise en service, suite à une réparation ou modification notables. La déclaration s’effectue auprès de la DRIRE.
Un contrôle de mise en service. Il complète la déclaration de mise en service et à pour objectif de permettre aux organismes habilités de s’assurer que les conditions d’installation et d’exploitation sont respectées. Elle s’effectue sur demande de l’exploitant à un organisme habilité à effectuer ces contrôles (voir liste des organismes).
L’inspection périodique. Elle s’effectue sous la responsabilité de l’exploitant. Son objectif est de vérifier que l’état de l’appareil sous pression lui permet d’être maintenu en service avec un niveau de sécurité compatible avec les conditions d’exploitation prévisibles. Elle comprend une vérification extérieure: la vérification des accessoires de sécurités. Pour les récipients et les générateurs de vapeur, elle est complétée par une vérification intérieure. Elle est réalisée par une personne habilitée à reconnaître les défauts et à en apprécier la gravité. L’inspection périodique doit tenir compte des recommandations de la notice d’instruction du fabricant. Périodicité : tous les quarante mois.
La requalification périodique. Elle est réalisée par un organisme habilité (DRIRE), un service d’inspection reconnu ou un centre de requalification. Elle s’effectue suite à une nouvelle installation et à un changement d’exploitant. Elle comprend l’inspection de l’équipement, son épreuve hydraulique et la vérification des accessoires de sécurité. Elle est prononcée et sanctionnée par l’apposition d’un poinçon à tête de cheval.

De plus, quand choisir un compresseur, vous devrez calculer l’utilisation dans le futur !

Aujourd’hui, si vous vous installez, avec un fauteuil, vous opterez pour… bien souvent ce que vous proposera le vendeur du fauteuil, et vu l’investissement global, plutôt pour un compresseur 1 poste. Mais d’ici 1 ou 2 ans, vous allez peut-être ajouter un deuxième fauteuil, ou un système de nettoyage et d’entretien des instruments rotatifs…

Le compresseur sera t’il repris en compte à ce moment ? C’est peu probable, aussi mieux vaut anticiper légèrement que de devoir réinvestir à une période où le matériel n’aura pas encore été amorti.

Il faut savoir qu’un équipement produits dentaires demande environ 50 L/mn à 5 bars (Chiffre de consommation, pour le calcul de débit du compresseur) En général, on arrive avec une pression d’environ 4,5 à 5 bars sur la boîte de raccordement de l’équipement. Donc, vous compterez 50 L/mn à 5 bars ! par fauteuil (où quelqu’un travaille) Si vous êtes seul, vous pouvez avoir 5 fauteuils et un compresseur 1 poste ! Car c’est le praticien au travail qui fait consommer de l’air, et non un équipement en place. Mais il n’y a pas que l’équipement qui consomme de l’air, un système comme le Turbocid de Micro-Mega, par exemple, en demande autant, puisqu’il fait aussi tourner des instruments.

Pour bien fonctionner, un compresseur doit être bien ventilé, donc voyez si le vôtre n’est pas étouffé par des tas de choses qui sont venues le côtoyer au fil des ans.

Il est impératif de prévoir une entrée d’air frais (en position basse) et une sortie d’air chaud (en position haute et diamétralement opposée, si possible) Il est important de rappeler qu’un compresseur est un véritable radiateur. Le moteur chauffe, (environ 1 KW) et les cylindres aussi.

Ensuite, considérer le niveau sonore pour vos patients, vos assitants et vous-même

Quand on a la chance d’exercer dans un bâtiment spécifique, il est possible d’expatrier les appareils bruyants (Compresseurs / Aspiration) à l’opposé de sa zone d’exercice. Mais quand on exerce dans un immeuble en centre ville, il faut faire avec sa surface ! Si le cabinet se trouve en rez-de-chaussée, il est préférable de le mettre à la cave. J’ai personnellement installé de gros cabinets, même au troisième étage, avec des compresseurs en cave. Il suffit dans ce cas de mettre une commande de coupure du compresseur, avec un voyant lumineux à l’étage, afin de couper le compresseur en fin de journée de travail.

Mais il y a des cas, où cela n’est pas possible, reste alors la solution de l’insonorisation.

Et pas de mettre le compresseur dans un placard pour étouffer le bruit (et le compresseur avec)

En ce qui me concerne, je vous recommande vivement la solution de l’armoire insonorisée et ventilée, spécifiquement conçue pour le modèle du compresseur.

Il faut savoir qu’un compresseur air dentaire silencieux sec monoposte ou 2 postes à un niveau sonore d’environ 70 dB (Niveau comparable à une rue bruyante)

Si vous optez pour le compresseur avec sa coquille d’insonorisation, vous diminuerez ce bruit d’environ 10 dB, ce qui vous amènera à un niveau sonore supportable, genre conversation forte, télévision) Mais si vous optez pour l’armoire spécifique, vous obtiendrez environ 20 dB (dB = Décibels) de moins, soit le niveau sonore d’une conversation normale, ou le bruit ambiant d’un bureau.