Monthly Archives: July 2016

Les clés pour bien choisir et utiliser un compresseur d’air dentaire

Mais si, vous savez cet appareil qui vous envoie de l’air comprimé, et que vous n’allez jamais voir. Pour démarrer, nous allons tout de suite dire qu’il n’est pas raisonnable, pour des raisons d’hygiène, d’efficacité et de sécurité, de faire aujourd’hui l’acquisition d’un compresseur d’air dentaire lubrifié (à huile) ou qui ne comporterait pas de système de dessiccation (assécheur).

Pourquoi ? Tout simplement parce que vous êtes un professionnel de santé ! Que de l’air chargé de traces d’huile, ne permettrait pas de bonnes adhésions de vos composites, cela abîmerait aussi vos équipements… Que de l’air chargé d’humidité, ne peut que véhiculer des germes et corroder bon nombre d’organes techniques, de vos équipements, mais aussi du compresseur lui-même. La photo ci-dessus, montre l’intérieur d’une cuve de compresseur complètement rouillée, avec un risque d’explosion ! Il faut savoir que sous nos latitudes, l’air ambiant est chargé d’humidité, nous avons environ 40 à 60 % d’hygrométrie dans l’air en France. Ce qui veut dire que votre compresseur vous “donnera” un petit verre d’eau par jour, à température ambiante, voire un bon verre d’eau, s’il se trouve dans un placard non ventilé. De plus, l’air comprimé par le piston du compresseur, sort à près de 80°C du cylindre avant son entrée dans la cuve, ce qui veut dire que si l’on ne dispose pas d’un système de refroidissement et de dessiccation entre cylindre(s) et cuve, on se retrouvera dans celle-ci en milieu chaud et humide. Tout ce qu’il faut pour de “bonnes cultures” de germes. Cela ne semble pas compatible avec de la chirurgie !

Calculer ses besoins futurs Aujourd’hui, si vous vous installez, avec un fauteuil, vous opterez pour… bien souvent ce que vous proposera le vendeur du fauteuil, et vu l’investissement global, plutôt pour un compresseur 1 poste. Mais d’ici 1 ou 2 ans, vous allez peut-être ajouter un deuxième fauteuil, ou un système de nettoyage et d’entretien des instruments rotatifs

Le compresseur sera t’il repris en compte à ce moment ? C’est peu probable, aussi mieux vaut anticiper légèrement que de devoir réinvestir à une période où le matériel n’aura pas encore été amorti. Il faut savoir qu’un équipement produits dentaires demande environ 50 L/mn à 5 bars (Chiffre de consommation, pour le calcul de débit du compresseur) En général, on arrive avec une pression d’environ 4,5 à 5 bars sur la boîte de raccordement de l’équipement. Donc, vous compterez 50 L/mn à 5 bars ! par fauteuil (où quelqu’un travaille) Si vous êtes seul, vous pouvez avoir 5 fauteuils et un compresseur 1 poste ! Car c’est le praticien au travail qui fait consommer de l’air, et non un équipement en place. Mais il n’y a pas que l’équipement qui consomme de l’air, un système comme le Turbocid de Micro-Mega, par exemple, en demande autant, puisqu’il fait aussi tourner des instruments. Pour bien fonctionner, un compresseur doit être bien ventilé, donc voyez si le vôtre n’est pas étouffé par des tas de choses qui sont venues le côtoyer au fil des ans. Il est impératif de prévoir une entrée d’air frais (en position basse) et une sortie d’air chaud (en position haute et diamétralement opposée, si possible) Il est important de rappeler qu’un compresseur est un véritable radiateur. Le moteur chauffe, (environ 1 KW) et les cylindres aussi.

Comment choisir sa lampe à polymériser dentaire led?

Une bonne polymérisation des matériaux directs et de collage photosensibles par des sources lumineuses est un facteur très important pour la pérennité de nos restaurations. La lampe à polymériser led est un facteur primordial à chaque étape du protocole clinique de restauration. Ce n’est pas que de la lumière bleue que l’on jette au hasard ou que l’on balaie sur le matériau comme un vulgaire sèche-cheveux !! Le matériau composite (opacité, initiateurs, charges inorganiques), le système adhésif et surtout la méthode de polymérisation exercent aussi une influence considérable sur le résultat. Actuellement, grâce à l’évolution et aux progrès des ampoules LED plus puissantes, cette technologie est fiable pour être utilisée dans la pratique quotidienne.

Avec toutes nos connaissances, nous avons encore plus de 40% des restaurations qui sont insuffisamment polymérisées et les conséquences d’une mauvaise irradiation lumineuse sont nombreuses (Usure prématurée, Infiltration et dommage sur le composite, Porosités du composite, Augmentation du risque de colonisation par les bactéries et reprise de carie, Sensibilités post-opératoires).

Irradiation lumineuse LED

Mais, les lampes ne sont pas équivalentes avec des différences importantes quant à leurs intensités et les énergies délivrées aux matériaux utilisés, aux modes de polymérisations associés à des temps d’irradiation lumineuse, mais aussi quant à leurs embouts avec des formes, des diamètres ou des conceptions différents. Nos études réalisées avec le système MARC montrent de grandes différences significatives selon l’orientation, le diamètre et le positionnement de l’embout par rapport à la cavité, sur le degré de conversion des matériaux donc directement sur leurs propriétés physico-mécaniques et sur l’adhésion. En effet, la distance idéale de la source lumineuse de la surface du composite est de 1 mm (et non au contact du matériau dans sa phase plastique car on risquerait d’encrasser le tip) et la sortie optique doit être positionnée à 90° de la surface. Rien ne sert à vouloir diminuer systématiquement le temps d’irradiation lumineuse pour gagner du temps, si l’embout est mal placé par rapport à la cavité et au matériau. Cela ne fera qu’amplifier la mauvaise polymérisation de la restauration !!

En plus, pour répondre aux besoins cliniques, les lampes doivent émettre un large spectre lumineux situé entre 380 et 540 nm apte à lampe à photopolymériser dentaire tous les matériaux contenant les différents photo-initiateurs, car il est très difficile voire impossible de connaître exactement les photo-amorceurs ou les photo-initiateurs contenus dans les matériaux que nous utilisons pour restaurer les dents.

Quels sont les sujets évoqués avec le dentiste ?

Les habitudes alimentaires de l’enfant sont le premier sujet abordé par le dentiste, qui en profite généralement pour rappeler les dangers du grignotage, responsable de l’apparition des caries. Ce sont ensuite les habitudes d’hygiène qui sont évoquées. Il rappelle l’importance d’un brossage adapté et régulier. Celui-ci doit être fait trois fois par jour dans l’idéal, après chaque prise alimentaire, et au minimum matin et soir. Le soir étant l’un des plus importants (les sucres gardés en bouche la nuit favorisent plus encore la survenue de caries). La brosse à dents doit être souple, et adaptée, tout comme le dentifrice, à l’âge de l’enfant. Le dentiste peut aussi lui conseiller une technique de brossage adaptée, en fonction de son âge et de sa dextérité (jusqu’à 6 ans, celui-ci se fait en va et vient horizontal). La supplémentation en fluor n’est pas automatique et dépend du risque carieux de l’enfant (pièce à main droite dentaire). Si l’enfant suce toujours son pouce ou sa tétine, le dentiste lui recommandera d’arrêter. Les parents sont invités à en discuter avec le praticien qui peut aider les enfants dans cette démarche. Ainsi, certains dentistes proposent à leurs jeunes patients de passer un contrat ensemble, pour se débarrasser progressivement de cette habitude.

Dentiste ou pédodontiste : quelle différence ?
Le pédodontiste est un dentiste qui a choisi de se spécialiser auprès des enfants. Néanmoins, cette spécialité n’est pas reconnue par la profession. Généralement plus habitué aux enfants, on ne le trouve souvent que dans les grandes villes. S’il est parfois plus apte à prendre en charge les cas difficiles, il n’est pour autant pas nécessaire de le privilégier. Le dentiste des parents est apte au suivi de toute la famille, du plus au moins jeune. (achat turbine dentaire)