Idéal pour s’acquitter de petites tâches (gonflage, soufflage ou peinture) comme de travaux plus importants (sablage, perçage ou burinage), le compresseur d’air exige un entretien régulier et nécessite d’être utilisé dans de parfaites conditions de sécurité.
Véritable réserve d’énergie capable de remplacer la sienne pour un nombre important de fonctions.
Permet d’alimenter des outils pneumatiques variés (marteau, burin, pistolet à peinture, ponceuse, etc.), éliminant ou facilitant ainsi les tâches les plus laborieuses.
Principe de fonctionnement simple : un moteur électrique fait tourner un cylindre qui comprime de l’air dans une cuve où il est emmagasiné.
Une fois que l’air est stocké à la bonne pression, le moteur s’arrête et l’outil choisi est prêt à fonctionner.
On peut alors utiliser l’air lui-même (gonflage) ou utiliser la force motrice qu’il représente en le reliant à un pistolet à peinture, un marteau-piqueur ou une sableuse.
S’utilise impérativement en milieu propre et sain, et nécessite le port d’une tenue adaptée au travail réalisé (lunettes de protection, gants et casque antibruit).
Avant la mise en marche
Procéder à quelques vérifications comme le sens de rotation du bloc de compression et le niveau d’huile. Changer l’huile toutes les 100 heures d’utilisation.
Veiller également à purger la condensation une fois par semaine et à nettoyer le filtre à air régulièrement.
Par ailleurs, pour tout modèle à cuve (de 1 à 270 litres), il est recommandé d’effectuer un passage aux mines tous les 5 ans, afin de s’assurer de son bon fonctionnement.
Démarche non obligatoire mais elle conditionne le remboursement des indemnités en cas d’accident.
2. Mono ou bicylindre
La peinture à l’aérographe ou le sablage d’une façade n’ont pas les mêmes exigences. Les compresseurs qui fourniront l’air n’ont donc pas les mêmes caractéristiques.
Caractéristiques
Puissance du moteur qui meut le ou les cylindres : de 0,2 cv à plus de 5,5 cv. Une puissance plus importante donne la capacité à aspirer et restituer davantage d’air avec davantage de pression.
Les cylindres de compression sont en aluminium ou en fonte. Ces derniers s’échauffent moins, d’autant qu’ils sont le plus souvent lubrifiés et permettent de comprimer de l’air sans pause, ce qui augmente le débit utilisable (donné en litres par minute) qui va de 10 à 500 l/min.
La lubrification et le système de refroidissement des cylindres influe largement sur leur capacité à comprimer de l’air en continu. Les cylindres en fonte disposent d’un meilleur échange thermique et donc d’un meilleur refroidissement, surtout s’il sont disposés en V car la surface d’échange thermique par les ailettes du cylindre est alors encore plus importante.
La présence d’un pressostat permet de régler la pression de l’air restitué, donc de travailler à la meilleure pression possible et, par répercussion, de limiter le nombre de pauses de refroidissement.
La taille du moteur et de la cuve influent largement sur la mobilité du compresseur.
Restitution rapide de l’air
En résumé, les compresseur dentaire sans huile restituant l’air le plus rapidement et le plus efficacement sont les suivants.
Compresseurs bicylindres (meilleure compression de l’air).
Cylindres en fonte, les bicylindres en V et les compresseurs lubrifiés (refroidissement plus rapide).
Compresseurs équipés d’un pressostat (pas de pause de refroidissement).
3 Selon les travaux à réaliser
Critères de choix
Choisir un appareil dont la puissance est adaptée au type de travaux envisagés.
Or, le choix d’un compresseur s’effectue essentiellement en fonction du nombre de chevaux et de la contenance de la cuve, laquelle permet de disposer d’un débit suffisant (le volume d’air restitué).
Selon sa puissance moteur, l’appareil permettra alors un usage continu ou intermittent (avec temps de recharge).
Petits travaux
S’il s’agit de travaux d’entretien, voire de décoration (peinture à l’aérographe, arrosage des plantes, lavage de la voiture…).
Déconseillé d’acquérir un appareil trop puissant.
Privilégier la mobilité et la souplesse d’utilisation, en optant pour un compresseur à usage domestique (sans cuve) ou de décoration (cuve de 1 à 10 litres).
Travaux conséquents
Pour des travaux plus conséquents et plus variés (clouage, agrafage, peinture sur de plus grandes surfaces, boulonnage, burinage, meulage…).
Acquérir un appareil plus puissant et être ainsi moins limité (en termes d’autonomie notamment).
Les compresseurs dentaire silencieux pour petits travaux constituent alors une alternative fort satisfaisante : avec leurs cuves de 2,5 à 24 litres, ils offrent une bonne autonomie tout en restant faciles à transporter (si l’on veille à choisir un modèle muni de roues).
Mais pour les bricoleurs les plus aguerris, souhaitant bénéficier de conditions d’utilisation optimales (bonne autonomie de travail, usage continu) pour des travaux à plus grande échelle (sablage de poutres, ponçage, perçage…).
Acquérir un appareil doté d’une plus grande cuve.
Ces modèles constituent un investissement plus conséquent, mais ce sont les seuls capables d’alimenter tous les types d’outils.
4 Recommandations
Plus les outils alimentés par le compresseur sont puissants, plus la contenance de la cuve doit être importante.
Selon les types de compresseurs, celle-ci varie de 1 litre à plus de 250 litres, ce qui conditionne bien évidemment le poids de l’appareil et, par conséquent, sa mobilité.
De 10 à 20 kg, le compresseur est suffisamment léger pour être soulevé (une simple poignée en plastique) et n’a donc pas de roues. Certains modèles intègrent directement la cuve dans la poignée.
De 20 à 150 kg, la majorité des appareils sont pourvus de roues afin d’en faciliter le transport.
Au-delà de 150 kg, ce sont généralement des appareils à utilisation fixe (sans roues).
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