Grâce aux progrès de la dentisterie adhésive et à la connaissance histologique et biomécanique des tissus dentaires, on assiste à un changement de paradigme dans le choix de la restauration antérieure qui s’inscrit désormais dans une philosophie d’économie tissulaire. L’approche « biomimétique » décrite par Magne et Belser en 2003, et rappelée dans un premier post, permet la conservation maximale de tissu sain. Les restaurations en résines composites et les restaurations partielles en céramiques sont ainsi devenues des alternatives incontournables à la prothèse conjointe. Une quatrième situation clinique vous est présentée ici pour illustrer l’intérêt et les résultats d’une dentisterie « a minima ». (pièce à main dentaire)
Situation clinique : gestion des diastèmes et des proportions.
Monsieur G. se présente à la consultation avec une demande esthétique suite à son traitement orthodontique. Son désir est de combler les espaces entre ses incisives latérales et ses canines maxillaires tout en étant le moins mutilant possible.
Conclusion
Les 4 situations cliniques, sans être exhaustives, montrent que le choix d’une restauration antérieure se fait en fonction d’une attitude raisonnée basée principalement sur l’économie tissulaire et une analyse biologique et esthétique rigoureuse des dents concernées. La réalisation systématique de couronnes corono-périphériques délabrantes notamment sur les dents dépulpées est désormais abandonnée au profit des résines composites et des céramiques partielles collées. Ces dernières répondent parfaitement au cahier des charges d’une dentisterie biomimétique et contemporaine.
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