L’eclairage dentaire est un outil que les dentistes utilisent souvent, mais s’il est mal utilisé, il peut également avoir un effet néfaste sur le dentiste lui-même.Vous pouvez vous en rendre compte facilement par vous-même en réalisant quelques tests simples.
La qualité de la lumière et son intensité
Tout d’abord, allumez votre lampe scialytique dentaire à fond et ajustez la focale sur la têtière à une distance de 70 cm. Si vous ne distinguez pas très nettement une intensité lumineuse, ce n’est déjà pas un bon début. Cela veut tout simplement dire que la puissance de votre éclairage est nettement insuffisante ou que votre ampoule est à changer ou encore que votre LED est de mauvaise qualité.
Si vous percevez une couleur très jaune (typique des éclairages halogènes), sachez que cette luminosité déforme la réalité chromatique et vous induit en erreur lors de diagnostics ou de prises de teintes.
Si la lumière ne vous semble pas homogène (intensité irrégulière, bande de lumière ou trou de lumière) c’est là une vraie lacune technique de votre éclairage, qui va vous donner la sensation de nombreuses zones d’ombres et vous obliger à manipuler votre éclairage.
La focalisation et la dimension du champ magnétique
De la même manière que précédemment, allumez votre eclairage dentaire à fond et ajustez la focale sur la têtière à une distance de 70cm. Si vous ne distinguez pas nettement le champ et les contours, cela signifie que votre champ est trop diffus et que votre éclairage risque d’éblouir régulièrement vos patients car il vous sera difficile de distinguer les limites de celui-ci. Et il est aussi probable qu’il vous éblouisse indirectement.
N’oubliez pas : L’éblouissement est un facteur de stress tant pour l’équipe soignante, que pour le patient.
A contrario, si votre champ est trop étroit, il est facilement compréhensible qu’une partie de la bouche ne sera jamais correctement éclairée et que vous devrez manipuler régulièrement votre éclairage pour obtenir un angle satisfaisant.